Du le report «Les céréaliers, champions de la conversion», du P. Roy, publiè a La France agrícole.
Les fermes céréalières en France ont été la locomotive de la conversion des exploitations à l’agriculture bio en 2018.
En 2018, les grandes cultures (céréales et oléoprotéagineux) sont la première cause de conversion en bio, juste devant la viticulture. En 2007, on avait 80 fermes en grandes cultures par an qui passaient en bio en France, poursuit-il. En 2018, on en a 1360. Outre la demande très forte, la multiplication des outils affectés au stockage et à la transformation de grains bio a permis de lever les dernières réticences.
Des régions au nord de la Loire, jusque-là un peu à la traîne, ont bénéficié de ce mouvement pour accélérer le rythme, telles l’Ile-de-France, le Grand Est, les Hauts-de-France, et la Région Centre-Val de Loire. En 2018, il y a eu 33 % d’agriculteurs bio en plus en Ile-de-France, qui sont passés d’environ 300 à 400, essentiellement grâce aux céréales.